Bon bah voilà je me dis que comme c'est la mode de mettre des fics sur ce forum nom d'une pipe bah j'en mets une aussi na !
Auteur : Maria
Genre : un petit délire juste pour rire.
Time-Line : entre la 5ème et la 6ème saison je dirais...
Disclamer : les personnages de l'histoire ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Chris Carter

Par contre, l'histoire, elle, n'appartient qu'à moi et à mes shippeuses que j'aime

...
Note de l'auteur : vous avez certainement déjà lu cette fic sur le blog de DrDanaScully mais, j'y ai modifié quelques petites choses suite aux conseils judicieux de mon petit frère... Sinon bah... on peut rigoler mais pas se moquer :D
- Mulder ça va bientôt faire trois heures qu’on est planté au beau milieu de ce champ dans cette voiture de location à observer je ne sais quoi. Mais qu’est-ce qu’on fait ici bon sang ?
- On attend Scully, on les attend, c’est prévu je te dis, mon informateur m’a certifié que ça serait pour aujourd’hui. Ils vont venir Scully, j’en suis persuadé.
- Ne me dit pas qu’on est là, enfermé dans cette voiture depuis maintenant plus de trois heures et qu’on a fait un trajet d’une heure pour voir atterrir des petits hommes verts ou gris, comme tu préfères au beau milieu de nul part ?
- Mais bien sûr que si !
- Mulder, je suis complètement gelée et j’en ai marre. J’ai envie de prendre un bain bien chaud, de me mettre dans mon lit et de lire un bon livre avant de sombrer dans un profond sommeil réparateur. Je n’en reviens pas que tu m’ais amené ici pour ce genre de raison.
- Ahaaa et tu croyais que c’était pour quelle raison ?
- Mgrblbl…
- Si tu veux, je te réchauffe (fit-il avec un sourire aux lèvres).
- Non merci, je préfère mourir de froid.
Elle était visiblement très énervée et tout ça par sa faute. Il n’aurait jamais pu venir ici seul, il avait besoin de quelqu’un et Scully était le quelqu’un qu’il désirait avoir auprès de lui si ça arrivait vraiment.
Elle avait enlevé ses chaussures et s’était recroquevillée sur elle-même au plus profond du siège. Elle devait avoir vraiment froid.
- C’est bon Scully, on va aller faire un tour avec la voiture pour faire tourner le chauffage un maximum avant de revenir. Ils ne vont sûrement pas arriver maintenant.
- Ouais. S’il te plait.
Mulder tourna la clé et rien ne se passa, le moteur força. Il regarda Scully avec un regard un peu gêné. Il réessaya mais ça ne fonctionnait toujours pas.
- Mulder ne me dis pas que…
- Scully tu vas rire mais…
- Ohhh noooon. On va mourir de froid si on reste comme ça.
- Ne t’en fait pas, il y a une couverture dans le coffre. Je vais la chercher.
Deux minutes plus tard, Mulder revint avec une grande couverture sous les bras.
- Tiens Scully.
- Merci.
Mulder l’aida à se recouvrir.
- Pffff…
- Ca aurait pu être pire Scully…
- Ah ouais, pire comme quoi par exemple ?
- Bah je ne sais pas moi. On aurait pu ne pas être ensemble déjà.
- Mmmh. C’est vrai, tu as raison : « me retrouver avec mon collègue dans une voiture perdue au beau milieu d’un champ et mourir de froid » ou « Etre en train de dormir dans un lit bien au chaud avec de bonnes couvertures bien chaudes elles aussi » ? J’hésite encore.
- C’est bon Scully, je m’excuse. Sincèrement, je suis vraiment désolé et je te promets que je ne ferai plus jamais un truc pareil. J’avais besoin que quelqu’un soit là, avec moi, pour … être sûr que je ne rêve pas.
- Et comme par hasard, il n’y a que moi pour tomber dans le panneau.
- Je ne sais pas vraiment en fait. Pour tout te dire, je n’ai demandé qu’à toi (silence). J’avais envie que ce soit toi.
- C’est bon, je te pardonne. Après tout, je n’aurais pas voulu te savoir loin de chez nous et ne pas avoir de tes nouvelles. Puis qu’est-ce que tu ferais sans moi hein ? (sourire des deux).
- Tu me connais trop bien.
Trente minutes s’écoulèrent.
- Scully ?
- Mmmmh…
- Ca te dérange si je mets un peu de musique ?
- Mmmh non vas-y de toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire ici à part écouter de la musique.
- Tu veux que je te lise un bouquin ? (rire)
- Tu veux dire que tu as des bouquins ici ? Et c’est seulement maintenant que tu le dis ?
- Oh du calme mon petit rayon de soleil. D’abord, je n’ai pas dit que j’avais DES mais UN bouquin et puis il ne te plaira pas.
- Laisse moi deviner… « Les activités paranormales dans le monde qui nous entoure » ?
- Euh... pas exactement. Tu veux que je te fasse la lecture ?
- Vas-y, ça ne peut pas être pire que…
- Que quoi ? Que de te demander de chanter ? (grand sourire)
- Mulder je ne pense pas que tu sois bien placer pour me taquiner. Vas-y commence.
Un peu plus tard…
- Mulder, c’est moi ou tu ne lis plus très vite ?
- Ce n’est pas toi. J’ai les doigts complètement gelés et je n’arrive plus à sentir les pages sous mes doigts. Et puis ce n’est pas vraiment facile de tenir une lampe de poche et un bouquin en même temps.
- Donne moi tes mains.
- Sûre ?
- Mulder, ce n’est pas une proposition.
- Ok (il lui tendit ses deux mains et elle les prit entre les siennes. Il avait effectivement les doigts complètement gelés. Il était même frigorifié de tout son corps).
- Mulder ?
- Mmmmmh ? (il était maintenant la tête renversée sur son siège et avait les yeux clos).
- Ca serait peut-être plus intelligent que l’on se mette tous les deux sous la couverture.
- Je ne sais pas… Tu sauras te tenir ? (sourire avec encore les yeux clos).
- Mulder ? C’est une proposition que je ne ferais pas deux fois…
- Ok, ok, j’accepte volontiers. Passes derrière, ça sera plus facile (Scully hésite un peu). Vas-y, je te suis, je ne vais pas profiter de la situation, je te le promets.
Ils étaient maintenant tous les deux sur la banquette arrière.
- Ca va comme ça ? Tu te réchauffes ?
- C’est déjà beaucoup mieux. Je te remercie.
- Merci à toi, si tu n’avais pas mis de couverture dans le coffre...
- Oui et si je ne t’avais pas amenée ici…
- Mulder, laisse tomber tu veux. Je t’ai déjà dit que c’était passé.
- Ouais.
Temps de pause.
- Mulder je peux savoir ce que tu fais ?
- Je prends tes mains dans les miennes.
- Oui ça j’avais remarqué mais pourquoi ?
- Avoir moins froid.
- Tu as encore froid ?
- Un peu oui. Mais je me sens bien.
- Ok, vas-y, ferme les portières et allonge toi sur la banquette.
- Euh Scully, tu ne crois pas que tu vas regretter ce que tu es en train de dire ??
- Mulder, fais ce que je te dis. Je suis fatiguée et j’ai une idée.
- Des idées comme ça moi ça me va (sourire).
- Tu m’étonnes (sourire).
Mulder s’allongea avec comme coussin, son manteau. Il était assis, le dos contre la portière et les jambes allongées sur la banquette.
- Et toi, tu vas te mettre comment ?
- Écarte les jambes Mulder.
- Quoi ?... Ecoute Scully, je crois que tout ça va trop loin et…
- Vas-y écarte ou je gèle sur place (Mulder écarta ses jambes après une seconde de réflexion et Scully s’installa entre les deux jambes de son partenaire ; le dos contre la poitrine de celui-ci). Et voilà… TA-DA…
- J’avoue que c’est confortable et plaisant (sourire).
Pause
- Je ne crois pas qu’ils viendront cette fois Scully…
- J’en ai peur.
- Je me fais toujours avoir.
- C’est pour ça qu’on t’aime… parce que tu es crédule. Comme un enfant.
Alors ça, c’était osé. Bien vu de Scully ☺
- Dors maintenant Mulder.
- Bien chef.
Le visage de Mulder était caressé par les cheveux roux de sa partenaire. Elle sentait drôlement bon.
- Mulder, qu’est-ce tu fais ? Tu sens mes cheveux ?
- Euh oui je crois bien.
- Ca va. Ils sentent bon ?
- Très bon (sourire).
- Ca va alors (sourire).
Mulder passa ses bras autour de la taille de sa partenaire et elle emmêla ses bras dans les siens. Elle posa sa tête contre la poitrine de son partenaire et ils respirèrent à l’unisson ; tant et si bien qu’ils finirent par s’endormir.